Monotypes et estampes

Un vivier de recherches pour l’ensemble de la création

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Monotypes et estampes en tirages limités

Après environ dix années, entre 18 et 28 ans, à peindre de grandes toiles noires et bleues, matérielles, à graver au moyen de diverses techniques –  gravure sur zinc, par exemple  – à enseigner, ensuite, aux enfants, lors d’ateliers d’arts plastiques, la linogravure, la lithographie, l’eau-forte, etc., le retour à l’impression dans sa création s’est fait en 2010 par le biais de la sérigraphie. Les célèbres cinq poissons tête-bêche sont les premiers tirages.

Une simplification esthétique émotionnellement forte

Globalement, la sérigraphie est une technique d’impression consistant à appliquer de l’encre de gravure sur un cadre de tissu dont certains pores sont bouchés pour former le motif en pochoir, à la racler pour qu’elle pénètre les autres pores et s’imprime sur le support, ici, le papier. Ainsi, pour chaque couleur formant le motif, la réalisation d’un cadre est nécessaire. Donc, une sérigraphie demande autant d’impressions qu’elle contient de couleurs.

Dans tous les cas, par son style reconnaissable, Valérie transforme les formes et les couleurs réelles en une simplification esthétique émotionnellement forte. Une présence vraie, sincère, joyeuse et harmonieuse, une fluidité, une maîtrise, qui offrent à ses gravures autant de sens à l’unité qu’elles en ont en diptyque, triptyque, etc.

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Des sérigraphies, lithographies, linogravures…

Valérie collabore avec plusieurs ateliers pour produire ses sérigraphies en petites séries numérotées, comme l’éditeur d’art TCHIKEBE, à Marseille. Avec l’atelier R.L.D., en région parisienne et Bourgogne, elle réalise des lithographies et typographies. Toujours, les techniques sont sources de contraintes qui sont sources d’évolution des lignes, des motifs, du trait, des couleurs, du contraste. Il y a aussi les monotypes, des œuvres uniques. Pour eux, Valérie utilise principalement la linogravure qu’elle associe tantôt à la gouache, tantôt à l’encre acrylique, ou bien aux pastels ou la mine de plomb. Velin d’Arches et BFK Rives sortent de sa presse gaufrés, teintés, de poissons ou d’algues, par le passage du rouleau sur la plaque de linoléum gravée. Ils sont l’occasion d’expériences… Parfois déchirés et jetés, parfois secrètement conservés, le plus souvent gardés quelques années comme point de repère, de recherches, et mis en vente avec parcimonie.